M. Jolivet, Kernavélo est une association indépendante

Lors du conseil municipal du jeudi 12 décembre, le maire de Quimper, Ludovic Jolivet, s’est autorisé quelques affirmations erronées voire injurieuses à l’égard de Kernavélo : « Kernavélo est une vraie fausse association (…). Je ne refuse pas le dialogue, mais ils avancent masqués. Et certains sont au service de listes politiques qui ne sont pas les nôtres », a-t-il émis (Le Télégramme des 13 et 14 décembre 2019).
Kernavélo est bien une association loi 1901 qui s’implique, en toute transparence, en faveur de la pratique du vélo pour tous et en toute sécurité. Depuis 2014, à Quimper et en Cornouaille, ses bénévoles agissent sur le terrain, formulent des propositions d’aménagements cyclables, interpellent les techniciens et élus des collectivités, quelle que soit leur « couleur » politique.

Pour le vélo et les mobilités actives

Contrairement à ce qu’insinue M. Jolivet, Kernavélo n’est affiliée à aucun parti politique, ni au service d’un quelconque mouvement en quête de pouvoir. Le règlement intérieur de l’association précise qu’aucun membre ayant un mandat d’élu ne peut siéger au bureau. Aucun membre du conseil d’administration n’est adhérent ni sympathisant d’un parti politique. Kernavélo s’engage pour le vélo et les mobilités actives en toute indépendance. Dans cette optique, en vue des élections municipales 2020, l’association a adressé des propositions autour d’un « plan vélo » aux listes en lice ou en cours de formation à Quimper et dans d’autres communes de Cornouaille.

Vélo et santé

Lors du même conseil municipal M. Jolivet a, par ailleurs, indiqué ceci :
« Nous ne sommes pas anti vélo, il aura une place importante. Mais il ne s’agit pas de faire de grands changements de voirie alors que dans dix ans la voiture va profondément évoluer avec la fin du moteur thermique ».
Kernavélo est en désaccord sur ce point. L’association milite pour le développement des déplacements alternatifs à la voiture, quel que soit son mode de propulsion. Cette conviction sert l’intérêt collectif en termes d’écologie, d’attractivité de la ville, de meilleur partage de l’espace public, mais aussi de santé publique…
Citons un exemple : une étude, publiée le 22 novembre 2019 par l’Organisation mondiale de la santé, indique que quatre adolescents sur cinq dans le monde ne bougent pas assez. C’est le cas de 87% des ados français. La capacité cardio-vasculaire des adolescents a chuté de près de 25% en quarante ans, selon la Fédération française de cardiologie. Faire du vélo au quotidien, c’est aussi un atout pour vivre mieux !

Communiqué repris dans le Télégramme : ICI  et dans Ouest-France : ICI

 

Planifié Presse